Auteurs :

Stads, Gert-Jan; Kouriba, Aly

Année :

2004

Publié par :

Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI); et Institut d’Économie Rurale (IER)

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Publications

Au Mali, à partir du début des années 90, l’effectif des chercheurs agricoles a diminué progressivement, mais les dépenses consacrées à la recherche sont restées stables, essentiellement du fait de la permanence de versements de fonds suffisants de la part de donateurs. De 1991 à 2001, l’IER dépendait fortement de deux projets financés par des bailleurs de fonds, à savoir le PNRA - financé par des prêts de la Banque Mondiale, des financements de contrepartie du gouvernement malien et par l’IER lui-même, ainsi que par différents donateurs étrangers - et le PAPIER financé par le gouvernement néerlandais. En introduisant d’importants changements
institutionnels au sein de l’IER, ces projets ont considérablement amélioré la qualité de ses programmes de recherche. Le PNRA a été immédiatement suivi par un autre
projet de la Banque Mondiale, le PASAOP. Ce projet, qui se trouve actuellement dans la première de ses trois phases, a connu un démarrage difficile. Les objectifs fixés devraient toutefois en principe être atteints et il est fort probable que les deuxième et troisième phases du projet seront mises en oeuvre, assurant à l’IER et au LCV un financement stable dans les années à venir.

Au cours de la décennie 1991–2001, la recherche agricole malienne a été caractérisée par une amélioration significative du niveau d’étude des chercheurs et un fonctionnement efficace des partenariats régionaux et internationaux. Pour plusieurs indicateurs principaux, le Mali dépasse les pays voisins. À la différence de nombreux autres pays africains, le Mali se caractérise également par un système de recherche agricole extrêmement centralisé. Un seul organisme (l’IER) compte à lui
seul 85 % des effectifs de chercheurs et absorbe 85 % des dépenses faites dans le domaine de la recherche agricole.