- Pourquoi les données ASTI sont-elles importantes ? Qui en sont les principaux utilisateurs ?
- Comment s’effectue le collectage des données ASTI ?
- Le collectage de données par ASTI s’étend-il aux pays à revenu élevé ?
- Pourquoi la couverture par ASTI du secteur privé est-elle si restreinte ?
- Pourquoi l’équipe ASTI exprime-t-elle la plupart des données financières en termes de dollars en parité de pouvoir d’achat (PPA) ?
- Comment expliquer le décalage permanent de quelques années des données ASTI ?
- Comment se fait-il que certains pays à revenu faible ou moyen ne sont pas inclus dans la base de données ASTI ?
- Quand l’équipe ASTI mettra-t-elle à jour ses données pour une certaine région ou un certain pays ?
Pourquoi les données ASTI sont-elles importantes ? Qui en sont les principaux utilisateurs ?
À moins de disposer d’informations quantitatives, on ne peut comprendre l’apport des sciences et technologies (S&T) à la croissance agricole. En effet, les indicateurs tirés des données quantitatives permettent à la fois de mesurer et de suivre les performances, les intrants et les résultats des systèmes de S&T agricoles et de procéder à des analyses comparatives. Les parties intéressées par les S&T s’en servent pour formuler des politiques, définir des priorités et entreprendre la planification stratégique, le suivi des travaux et l’évaluation benchmarking. Les indicateurs servent de plus à renseigner les gouvernements, instituts de recherche politique, universités et organismes du secteur privé engagés dans le débat public sur l’état des S&T agricoles aux plans tant national, régional qu’international.
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Comment s’effectue le collectage des données ASTI ?
En effectuant la collecte et le traitement de ses ensembles de données, l’équipe ASTI applique les définitions et procédures statistiques d’acceptation internationale qu’ont mises au point l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). L’équipe ASTI confie aux partenaires nationaux le soin de dresser la liste complète des organismes effectuant de la R&D agricole auxquels ils feront parvenir les fiches d’enquête ASTI, puis de coordonner les activités de suivi requises. Le programme ASTI a élaboré trois types de formulaires distincts pour bien rendre compte des caractéristiques spécifiques de chacune des trois grandes catégories d’organismes : les organismes gouvernementaux et à but non lucratif, les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises privées. Ces trois formulaires contiennent trois questionnaires distincts — le questionnaire destiné aux organismes gouvernementaux et à but non lucratif est le plus détaillé. Les données se rapportant aux indicateurs primaires sont recueillies pour une série d’années, tandis que les indicateurs secondaires recouvrent une seule année qui, en règle générale, est celle qui précède l’année de la réalisation de l’étude benchmarking. Au fil des années, grâce aux expériences accumulées et suite à des consultations menées avec les partenaires, la liste des indicateurs a connu des modifications qui l’ont adaptée et améliorée.
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Le collectage de données par ASTI s’étend-il aux pays à revenu élevé ?
Le programme ASTI s’intéresse en tout premier lieu aux pays à revenu faible et intermédiaire. Cependant, l’équipe veille à pouvoir consulter, en tout temps et à des fins de comparaison, des bases de données pertinentes se rapportant aux pays industrialisés. De temps à autre, l’équipe ASTI publie des mises à jour sur l’état des dépenses de R&D agricole à l’échelle mondiale et, dans ces rapports, elle met en rapport ses propres résultats avec des données puisées à des sources secondaires.
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Pourquoi la couverture par ASTI du secteur privé est-elle si restreinte ?
L’obtention de données sur les investissements dans la R&D agricole du secteur privé s’avère une tâche fort difficile du fait que, pour des raisons de confidentialité, bon nombre d’entreprises privées sont peu disposées à fournir des informations sur leurs ressources et sur leurs investissements dans la recherche agricole. Par ailleurs, comme dans les pays à revenu faible ou intermédiaire les activités de recherche du secteur privé sont souvent ponctuelles et à petite échelle, il est difficile de saisir des informations précises et correctes.
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Pourquoi l’équipe ASTI exprime-t-elle la plupart des données financières en termes de dollars en parité de pouvoir d’achat (PPA) ?
Le processus de comparaison de données économiques se rapportant à une diversité de pays s’avère hautement complexe en raison des grandes différences de niveaux de prix, d’un pays à l’autre. Les données nationales recueillies par ASTI sur les investissements dans la R&D agricole sont exprimées en devises locales : il faut donc les convertir en une unité de monnaie commune avant de procéder à des comparaisons régionales. Alors qu’il semble bon et logique d’appliquer des taux de change ordinaires aux conversions réalisées pour mesurer les flux financiers de différents pays, ces taux sont loin de constituer l’instrument de mesure parfait pour la conversion de devises en vue de comparer des données économiques. En effet, les taux de change officiels tendent à minimiser les valeurs notées pour les économies où les niveaux de prix sont relativement faibles et à exagérer celles enregistrées dans des pays où ces niveaux sont relativement élevés. Aucune des méthodes actuellement mise en application ne permet de comparer de façon vraiment adéquate les tendances en matière de consommation ou de dépenses de différents pays.
À l’heure actuelle, c’est l’index basé sur la parité de pouvoir d’achat (PPA) qui constitue la méthode de conversion adoptée par prédilection pour le calcul de l’importance relative de différentes économies, ou d’autres données économiques telles les dépenses en R&D agricole. Les valeurs PPA permettent en effet de mesurer le pouvoir d’achat de différentes devises, et ce, pour un grand nombre de biens et de services, en convertissant les prix PNB actuels de pays distincts en une unité de monnaie commune.
De surcroît, puisque de nombreuses organisations internationales – telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l’Organisation de coopération et de développement économiques – présentent leurs données économiques en termes de dollars PPA, le programme ASTI s’aligne sur ces organisations pour mieux pouvoir procéder à des comparaisons (macro)économiques plus générales. Les salaires et les frais d’exploitation locaux absorbent généralement la majeure partie du budget réservé à la R&D agricole (bien plus que les investissements réalisés sur le marché international). Ainsi, un ouvrier agricole ou un assistant de laboratoire travaillant dans un établissement de recherche situé en Inde gagne beaucoup moins que son homologue dans n’importe quel pays européen ; un mobilier de bureau fabriqué sur place au Kenya se vend bien moins cher que des meubles comparables aux États-Unis. Par conséquent, les indices PPA présentent deux grands avantages par rapport aux taux de change réguliers. D’abord, les valeurs PPA demeurent relativement constantes tandis que les taux de change fluctuent beaucoup. Ensuite, les indices PPA tiennent compte des biens et services qui ne font pas l’objet d’échanges commerciaux tandis que les taux de changes ordinaires ne sont influencés que par les biens commercialisés et les flux de capitaux.
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Comment expliquer le décalage permanent de quelques années des données ASTI ?
La collecte et l’analyse des données ASTI nécessitent un travail de longue haleine auquel participent un grand nombre de personnes. En effet, plutôt que de s’en remettre simplement aux données disponibles dans des sources nationales officielles ou autres, l’équipe ASTI publie des données nationales et régionales qui lui sont propres et qui résultent d’un processus d’investigation détaillé. Notamment dans les pays les instituts de R&D agricole à enquêter sont nombreux et géographiquement dispersés, les travaux prennent beaucoup de temps et les défis d’ordre logistique sont souvent redoutables. Ces exigences en temps et en argent entraînent fréquemment que l’équipe ASTI ne peut envisager de mener les enquêtes dans plus de deux régions à la fois. En outre, comme les méthodes ASTI de collectage impliquent un travail de très grande envergure, il faut compter au moins un an avant de pouvoir entamer la phase analytique.
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Comment se fait-il que certains pays à revenu faible ou moyen ne sont pas inclus dans la base de données ASTI?
Le programme ASTI a pour but d’obtenir une information complète et correcte pour chaque pays et chaque région, mais, malheureusement, une diversité de facteurs tels des troubles politiques, un manque de fonds, l’impossibilité d’établir les collaborations nécessaires au sein des pays, etc., peuvent empêcher la réalisation de ce but. Néanmoins, l’équipe ASTI veille à ce que chaque tour d’enquête régionale porte sur un échantillon de pays représentatif lui permettant de déterminer avec précision les tendances régionales et mondiales, relatives aux investissements et aux capacités en R&D agricole.
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Quand l’équipe ASTI mettra-t-elle à jour ses données pour une certaine région ou un certain pays ?
La disponibilité de fonds détermine le calendrier de futures mises à jour régionales ou nationales. Le financement de deux tours consécutifs de collecte et d’analyse de données en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud est assuré jusqu’en 2018.
L’équipe ASTI collabore avec divers partenaires pour s’assurer les fonds nécessaires à la mise en place de systèmes similaires de compilation de données dans des pays d’Asie du Sud-est, d’Amérique latine ainsi que du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. ASTI projette également de se procurer les moyens requis qui lui permettront de renforcer ses capacités et activités analytiques.