Auteurs :
Léa Vicky Magne Domgho, Rivonjaka Randriamanamisa et Gert-Jan Stads
Année :
2018
Publié par :
Institut international de recherches sur les politiques alimentaires et Centre National de Recherche Appliquée au Développement Rural
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Tendances clés
Ces dernières années, l’instabilité politique et économique de Madagascar a eu un impact sur ses dépenses de recherche agricole. Suite à une chute abrupte des dépenses de recherche agricole au cours des années 2008–2010 celles-ci ont repris très lentement après.
En consacrant à peine 0,14% de son PIBA à la recherche agricole en 2016, Madagascar accuse une des plus faibles intensités de dépenses de recherche agricole de l’Afrique.
Ces dernières années, l’effectif des chercheurs agricoles diplômés en doctorat a augmenté tant au sein du FOFIFA qu’à l’Université d’Antananarivo.
Défis actuels
Le corps des chercheurs agricoles de Madagascar se range parmi les plus âgés d’Afrique. Vu le nombre élevé de chercheurs séniors qui partiront à la retraite dans un proche avenir, le maintien d’une recherche de haute qualité en évitant l’érosion des capacités forme un défi crucial. Depuis 2012, le FOFIFA renforce le recrutement de jeunes chercheurs pour remplacer les retraités.
La Banque mondiale, la France et le Japon financent une grande partie du programme de recherche du FOFIFA. La recherche agricole à Madagascar s’avère l’une des plus dépendantes des bailleurs de fonds en Afrique.
Options politiques
Face à la fréquence des pénuries de production alimentaire, Madagascar se doit d’accroître ses investissements dans la recherche agricole afin d’accélérer la productivité agricole et atteindre les objectifs définis dans son plan national de développement.
L’intensification des investissements consacrés aux ressources humaines, aux infrastructures et aux programmes de recherche est nécessaire, de même que la création des mécanismes incitatifs et autres pour renforcer les services de vulgarisation et de conseil et encourager le secteur privé à mener des recherches en agriculture.