Auteurs :

Gert-Jan Stads, San Traoré et Léa Vicky Magne Domgho

Année :

2014

Publié par :

Institut international de recherches sur les politiques et Institut de l’environnement et de recherches agricoles.

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Publications

On observe une évolution très erratique des dépenses en R&D agricole au cours des dernières années. Les salaires des chercheurs sont à la charge du Gouvernement, mais les frais d’exploitation et les immobilisations sont en grande partie fonction de l’inconstante aide au développement.

Le sous-investissement dans la R&D agricole est grave. En 2011, le Burkina Faso n’a investi que 0,42 % du PIB agricole dans la R&D agricole, soit un taux bien inférieur à l’objectif (1 %) fixé par le NEPAD et les Nations Unies.

La croissance de l’effectif des chercheurs agricoles jusqu’en 2006 fut suivie par un déclin continu. En 2011, le pays comptait 218 chercheurs ÉTP, dont environ 50 % avaient un doctorat/PhD.