La série des fiches << Tendances de fond >> fournit un complément d'information (données factuelles, figures et tableaux) à la Note de pays 2010 sur le Mali (http://www.asti.cgiar.org/pdf/Mali-Fr-Note.pdf) mise au point par le programme ASTI sur les indicateurs relatifs aux sciences et aux technologies agricoles et par l'Institut d'économie rurale (IER). S'appuyant sur les données recueillies par l'IER et le programme ASTI, la Note de Pays et les fiches << Tendances de fond >> font le point sur les principales tendances en matière d'investissements et de capacités consacrés à la recherche–développement (R&D) agricole publique du Mali notées depuis 1981. Ces produits constituent une actualisation importante des analyses publiées par l'ASTI et l'IER au cours de la période 2002–2004.
D. Ventilation des ressources par produit et par thème
La section D présente une information sur la répartition des ressources consarcrées en 2008, à la recherche agricole publique du Mali. Les autres sections de cette fiche fournissent des données détaillées sur les tendances durables dans ce domaine (section A), sur les ressources financières (section B) et sur les ressources humaines (section C). De plus, un complément d'information renseigne sur les tendances macroéconomiques, les noms des agences examinées dans le cadre de l'étude, les sources de données et les méthodes d'estimation statistique, et sur la méthodologie ASTI.
Tableau D1–Répartition des ressources de recherche entre les principales filières, en 2008
En 2008, sur les 310 chercheurs équivalents temps plein (ÉTP) pour lesquels des données pertinentes étaient disponibles, 139 se consacraient à des recherches agronomiques. Le restant des ÉTP de recherche étaient répartis entre l'élevage (63), la sylviculture (43), les pâturages et fourrages (26) et les ressources naturelles (23). La catégorie << autres >> renferme les chercheurs ÉTP conduisant des recherches halieutiques et ceux qui travaillaient sur des questions socioéconomiques et de traitement post–récolte.
Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Note : des données pertinentes n'étaient pas disponibles pour l'Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA).
Figure D1–Répartition des ressources de recherche entre les principales filières, 2008
Cette figure présente des données sur la répartition des ÉTP de recherche entre les diverses filières (voir aussi le tableau D1). En 2008, 45 % des chercheurs maliens conduisaient des recherches agronomiques et 21 % des recherches zootechniques; de plus, 15 % s'occupaient de sylviculture, 8 % de pâturages et fourrages et 8 % de ressources naturelles.
Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Note : les données pertinentes n'étaient pas disponibles pour l'Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA).
Tableau D2–Répartition par produit principal des ÉTP globaux consacrés à la recherche agronomique et zootechnique : 2008
En 2008, la recherche sur le riz absorba 21% des ressources globales allouées à la recherche agronomique et zootechnique. Parmi les autres cultures importantes on relève le coton (12 %), les légumes (8 %), le mil (7 %), les pommes de terre (6 %) et le sorgho (5 %). Dans le domaine de l'élevage, les produits principaux sont les ovins et caprins (11 %), les bovins à viande (10 %) et la volaille (7%).
Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Note : les données pertinentes n'étaient pas disponibles pour l'Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA).
Tableau D3–Répartition par thème principal des ÉTP globaux de recherche agronomique et zootechnique : 2008
Ce tableau présente les ÉTP de recherche par thème principal, en termes absolus et relatifs. Au Mali les thèmes liés aux cultures étant les plus importants, l'agronomie absorba 164 des 310 chercheurs ÉTP employés, en 2008, par les trois agences pour lesquelles les données pertinentes étaient disponibles. En cette année–là, 10 % des chercheurs agricoles du Mali travaillaient sur l'amélioration génétique des plantes et 20 % sur des thèmes de phytopathologie et de lutte phytosanitaire tandis qu'encore 23 % menaient d'autres recherches liées aux cultures. L'élevage constitue également un domaine important : en 2008, les recherches zootechniques absorbaient 21 % de la capacité de recherche agricole du pays.
Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Note : les données pertinentes n'étaient pas disponibles pour l'Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA).
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