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Mali

La série des fiches << Tendances de fond >> fournit un complément d'information (données factuelles, figures et tableaux) à la Note de pays 2010 sur le Mali (http://www.asti.cgiar.org/pdf/Mali-Fr-Note.pdf) mise au point par le programme ASTI sur les indicateurs relatifs aux sciences et aux technologies agricoles et par l'Institut d'économie rurale (IER). S'appuyant sur les données recueillies par l'IER et le programme ASTI, la Note de Pays et les fiches << Tendances de fond >> font le point sur les principales tendances en matière d'investissements et de capacités consacrés à la recherche–développement (R&D) agricole publique du Mali notées depuis 1981. Ces produits constituent une actualisation importante des analyses publiées par l'ASTI et l'IER au cours de la période 2002–2004.

B. Les ressources financières

La section B fournit une information quantitative détaillée sur les dépenses de R&D agricole publique du Mali au cours de la période 1991–2008. Les autres sections de cette fiche présentent des données détaillées sur les tendances durables (section A), sur les ressources humaines (section C) et sur la répartition des ressources consacrées à la recherche (section D). De plus, un complément d'information renseigne sur les tendances macroéconomiques, les noms des agences examinées dans le cadre de l'étude, les sources de données et les méthodes d'estimation statistique, et sur la méthodologie ASTI.

Tableau B1–Dépenses totales réalisées par les différentes agences, en milliards de francs CFA : 2008

En 2008, l'Institut d'économie rurale (IER) dépensa 18,9 milliards de francs CFA, en prix de 2005, ce qui représenta plus des trois quarts des dépenses totales affectées à la recherche–développement (R&D) au Mali. Le seul autre organisme gouvernemental, le Laboratoire central vétérinaire (LCV), absorba 9 % des dépenses totales, en dépensant 2,2 milliards de francs CFA (2005). Les dépenses du secteur de l'enseignement supérieur (tous les établissements pris ensemble) s'élevèrent à 3,6 milliards de francs CFA (2005), représentant 14 % du total national.

Tableau B1–Dépenses totales réalisées par les différentes agences, en milliards de francs CFA : 2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/fr/mali/datacoverage. Nd dénote non disponible.

Figure B1–Dépenses du l'IER et du LCV, ajustées de l'inflation et ventilées par catégorie de coûts : 2005–2008

À l'IER, la distinction entre dépenses salariales et frais d'exploitation était difficile à faire puisque les agents contractuels n'apparaissent pas sur la masse salariale de l'institut et que leurs salaires sont prélevés sur le budget de fonctionnement. Il a donc fallu regrouper salaires, frais d'exploitation et coûts de programme. Au cours de la période 2005–2008, l'IER employait 86 % de son budget pour payer les salaires du personnel et couvrir les frais d'exploitation et de gestion des programmes, tout en affectant 14 % aux immobilisations. Ces dernières années, l'IER a investi des sommes considérables dans l'aménagement de terrains agricoles, dans la construction de laboratoires et dans la réhabilitation de certaines infrastructures. Au cours de la même période, le LCV a consacré 26 % de son budget aux salaires, 59 % aux frais d'exploitation et 16 % aux immobilisations.

Figure B1–Dépenses du l'IER et du LCV, ajustées de l'inflation et ventilées par catégorie de coûts : 2005–2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/mali/datacoverage.

Figure B2–Le financement de l'IER (sources et montants ajustés de l'inflation) : 2004–2008

Le financement de l'IER provient de trois sources principales, à savoir le gouvernement malien ; les bailleurs de fonds et les banques de développement ; et les revenus propres. Pendant la période 2004–2008, la part du financement qu'assumait l'État augmenta, en passant de 28 % à 44 %. Par contraste, les contributions des bailleurs de fonds diminuèrent : représentées comme part du financement total de l'IER, elles sont passées de 60 % en 2004 à 53 % en 2008. L'IER a de plus généré des ressources propres par la vente de semences et la livraison de prestations or, en 2008, les revenus ainsi obtenus ne représentaient que 3 % de son financement global.

Figure B2–Le financement de l'IER (sources et montants ajustés de l'inflation) : 2004–2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI–IER 2009–2010.

Copyright (C) 2011 Institut international de recherche sur les politiques alimentaires et Institut d'économie rurale (IER). Des parties de cette fiche Tendances de fond peuvent être empruntées sans l'obtention d'une permission formelle, à condition que l'IFPRI et l'IER soient cités comme la source. La présente fiche <<Tendances de fond>> a été rédigée comme produit du programme ASTI. Son contenu n'a pas fait l'objet d'une évaluation par les pairs. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les politiques de l'IFPRI ou de l'IER.