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Guinée

La série des fiches << Tendances de fond >> fournit un complément d'information (données factuelles, figures et tableaux) à la Note de pays 2010 sur la Guinée (www.asti.cgiar.org/pdf/Guinea-Fr-Note.pdf) mise au point par le programme ASTI sur les indicateurs relatifs aux sciences et aux technologies agricoles et par l'Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG). S'appuyant sur les données recueillies par l'IRAG et par le programme ASTI, la Note de Pays et les fiches << Tendances de fond >> font le point sur les principales tendances en matière d'investissements et de capacités consacrés à la recherche-développement (R&D) agricole publique de la Guinée, notées depuis 1991. Ces produits constituent une actualisation importante des analyses publiées par l'ASTI et l'IRAG dans les années 2003–2004.

C. Les ressources humaines

La section C fournit une information quantitative détaillée relative aux personnels de recherche et d'appui affectés à la recherche agricole, en précisant les effectifs en équivalents temps plein (ÉTP), les niveaux de qualification, la répartition hommes/femmes, la distribution par tranches d'âge, ainsi que les rapports personnel auxiliaire par chercheur. Les autres sections présentent en détail les tendances durables (section A), les ressources financières (section B) et la répartition des ressources consacrées à la recherche (section D). De plus, un complément d'information renseigne sur les tendances macroéconomiques, les noms des agences examinées dans le cadre de l'étude, les sources de données et les méthodes d'estimation statistique, et sur la méthodologie ASTI.

Tableau C1–Répartition des effectifs de recherche totaux des différents organismes, 2008

En 2008, l'Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG) employait 152 chercheurs, exprimés en équivalents temps plein (ÉTP), ce qui représentait les deux tiers de la capacité de R&D agricole totale du pays. Dans deux organismes gouvernementaux – l'Institut Pasteur de Guinée (IPG) et le Centre national des recherches halieutiques de Boussoura (CNSHB) – l'effectif de recherche dépassait 10 ÉTP, tandis qu'au sein des six autres organismes gouvernementaux, ainsi que dans toutes les institutions d'enseignement supérieur, l'effectif chercheur ne dépassait pas les 5 ÉTP.

Tableau C1–Répartition des effectifs de recherche totaux des différents organismes, 2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI–IRAG 2009 et sur Stads et Béavogui 2003.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Les données incluent les chercheurs français et nord-coréens affectés à l'IRAG. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir www.asti.cgiar.org/fr/guinea/datacoverage.

Figure C1–Évolution des ÉTP de recherche à l'IRAG, selon le niveau de diplôme, 1991–2008

À l'IRAG, l'effectif de recherche a augmenté en passant de 130 ÉTP en 1991 à 143 ÉTP en 2008. De plus, le niveau de qualification des chercheurs s'est amélioré. En 1991, 16 % des chercheurs de l'IRAG étaient titulaires d'un master/MSc ou d'un doctorat/PhD, contre 27 % en 2008.

Figure C1–Évolution des ÉTP de recherche à l'IRAG, selon le niveau de diplôme, 1991–2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI–IRAG 2009 et sur Stads et Béavogui 2003.
Note : pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/fr/guinea/datacoverage.

Figure C2–Évolution des ÉTP de recherche dans d'autres agences gouvernementales, selon le niveau de diplôme, 2001–2008

Les effectifs de recherche d'autres agences gouvernementales sont restés constants au cours de la période 2001–2008. Les niveaux moyens des diplômes qualifiants révèle également une tendance stable au sein de ces organismes.

Figure C2–Évolution des ÉTP de recherche dans d'autres agences gouvernementales, selon le niveau de diplôme, 2001–2008

Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI-IRAG 2009–2010.
Note : cette figure ne tient pas compte de l'IPG en raison de l'indisponibilité de données pertinentes. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/fr/guinea/datacoverage.

Figure C3–Évolution des ÉTP de recherche au sein des institutions d'enseignement supérieur, selon le niveau de diplôme, 1995–2008

L'effectif des chercheurs agricoles employés au sein des institutions d'enseignement supérieur est passé de 21 ÉTP en 1995 à 30 ÉTP en 2008. Malgré cette augmentation de la capacité totale au cours de ladite période, on constate une diminution de la part des diplômés titulaires d'un doctorat/PhD, à savoir 34 % en 1995 et 29 % en 2008, tandis que le pourcentage de titulaires d'un master/MSc a plus que doublé : 31 % en 2008.

Figure C3–Évolution des ÉTP de recherche au sein des institutions d'enseignement supérieur, selon le niveau de diplôme, 1995–2008

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI-IRAG 2009 et Stads et Béavogui 2003.
Note : Une liste présentant les appellations intégrales des organismes se trouve à la page asti.cgiar.org/fr/guinea/agencies.

Figure C4–Répartition des niveaux de qualification entre les différents organismes, 2008

Le Centre de recherche en gestion des déchets (CREGED) et le Projet d'étude et de recherche sur les technologies endogènes en Guinée (PERTEGUI) présentaient à eux deux, en 2008, le pourcentage d'employés titulaires d'un doctorat/PhD le plus élevé : 50 %. On note que, prix ensemble, les autres organismes gouvernementaux employaient un pourcentage de chercheurs de niveau doctorat/PhD plus élevé (30 %) que ne faisaient les institutions d'enseignement supérieur (23 %), ce qui offre un contraste marqué par rapport à la situation trouvée dans d'autres pays africains. En moyenne, 18 % des chercheurs ÉTP agricoles guinéens avaient obtenu un doctorat/PhD, tandis que 21% étaient titulaires d'un master/MSc, et 62% étaient diplômés licenciés.

Figure C4–Répartition des niveaux de qualification entre les différents organismes, 2008

Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI–IRAG 2009.
Note : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie.

Figure C5–Pourcentages de chercheurs femmes, par niveau de diplôme et par catégorie institutionnelle, 2008

À l'instar de ce que l'on trouve dans d'autres pays de la région, les femmes sont sensiblement sous-représentées parmi les chercheurs agricoles en Guinée : selon les données disponibles pour l'an 2008, les femmes y représentaient 5 % de la capacité de R&D agricole totale. En comparant les différentes catégories d'organismes, l'on note que l'IRAG a la proportion de chercheuses la plus faible (2 %). La part représentée par les femmes de trois autres organismes gouvernementaux, pris ensemble, s'élevait à 13 %. L'analyse des niveaux de qualification atteints révèle que le pourcentage de femmes le plus élevé se rapportait à la classe des titulaires d'un master /MSc (13%). Il convient de noter tout particulièrement la classe des titulaires d'un doctorat/PhD où le pourcentage de femmes ne dépassait pas 1 %.

Figure C5–Pourcentages de chercheurs femmes, par niveau de diplôme et par catégorie institutionnelle, 2008

Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur IFPRI–IRAG 2009.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Ont été exclus de la catégorie << autres agences gouvernementales >> pour cause d'indisponibilité de données pertinentes, la Direction nationale de l'élevage (DNE), l'IPG et le PERTEGUI ; l'ISAV-GR a pareillement été exclu de la catégorie des institutions d'enseignement supérieur. Une liste présentant les appellations intégrales des organismes se trouve à la page asti.cgiar.org/fr/guinea/agencies.

Copyright (C) 2011 Institut international de recherche sur les politiques alimentaires et Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG). Des parties de cette fiche << Tendances de fond >> peuvent être empruntées sans l'obtention d'une permission formelle, à condition que l'IFPRI et l'IRAG soient cités comme la source. Cette fiche << Tendances de fond >> a été rédigée comme produit du programme ASTI. Son contenu n'a pas fait l'objet d'une évaluation par les pairs. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les politiques de l'IFPRI ou de l'IRAG.