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Côte d'Ivoire

La série des fiches << Tendances de fond >> fournit un complément d'information (données factuelles, figures et tableaux) à la Note de pays 2010 sur la Côte d'Ivoire (http://www.asti.cgiar.org/pdf/CotedIvoire-Fr-Note.pdf) mise au point par le programme ASTI sur les indicateurs relatifs aux sciences et aux technologies agricoles et par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). S'appuyant sur les données recueillies par le CNRA et le programme ASTI, la Note de Pays et les fiches << Tendances de fond >> font le point sur les principales tendances en matière d'investissements et de capacités consacrés à la recherche-développement (R&D) agricole publique de la Côte d'Ivoire notées depuis 1971. Ces produits constituent une actualisation importante des analyses publiées par l'ASTI et le CNRA dans les années 2002 - 03.

C. Les ressources humaines

La section C fournit une information quantitative détaillée relative aux personnels de recherche et d'appui affectés à la recherche agricole, en précisant les effectifs en équivalents temps plein (ÉTP), les niveaux de qualification, la répartition hommes/femmes, la distribution par tranches d'âge, ainsi que les rapports personnel auxiliaire par chercheur. Les autres sections de cette fiche portant sur la Côte d'Ivoire présentent en détail les tendances durables (section A), les ressources financières (section B) et la répartition des ressources consacrées à la recherche (section D). De plus, un complément d'information renseigne sur les tendances macroéconomiques, les noms des agences examinées dans le cadre de l'étude, les sources de données et les méthodes d'estimation statistique, et sur la méthodologie ASTI.

Tableau C1 – Répartition des effectifs de recherche totaux des différents organismes, 2008

En 2008, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) employa 81 chercheurs équivalents temps plein (ÉTP), ce qui représenta 66 % de la capacité de recherche agricole de la Côte d'Ivoire. Le secteur de l'enseignement supérieur occupa 21 ÉTP de recherche, soit 17 % de la capacité totale (au sein de ce secteur, c'est l'Université de Cocody-Abidjan qui assuma la part la plus importante). Le Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS), agence gouvernementale bilatérale, employa 10 chercheurs ÉTP, absorbant par là 8 % de la capacité de recherche nationale. Agence

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Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir la page www.asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/datacoverage.

Figure C1 – Répartition des ÉTP de recherche par niveau de formation, au CNRA : 2001 - 2008

La capacité de recherche du CNRA a faiblement baissé au cours de la période 2001 - 2008, en passant de 86 ÉTP à 81 ÉTP. En dépit de cette diminution, on note une augmentation du pourcentage de chercheurs titulaires d'un doctorat/PhD, qui passa de 41 % en 2001 à 53 % en 2008. Pour la même période, l'effectif des chercheurs n'ayant qu'une licence/BSc est resté nul, mais il faut noter qu'à l'instar des autres agences de recherche ivoiriennes, le CNRA emploie des techniciens titulaires d'une licence (ou d'un autre diplôme du niveau BSc ou équivalent) qui n'ont pas le statut de chercheurs dans le classement officiel de l'institut (cf. figure C5).

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Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur Stads et Beintema 2003 et sur ASTI - CNRA 2009.
Notes : l'effectif de recherche comprend les chercheurs expatriés travaillant au CNRA. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir la page asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/datacoverage.

Figure C2 – Répartition des ÉTP de recherche par niveau de formation, au sein de sept établissements d'enseignement supérieur, 2001 - 2008

Entre 2001 et 2008, les effectifs de recherche de sept établissements d'enseignement supérieur sont passés de 8 ÉTP à 13 ÉTP. Conformément à l'évolution observée au sein du CNRA, les chercheurs travaillant pour les éstablissement d'enseignment supérieur ont amélioré leur niveau de qualification professionnelle. Le nombre de chercheurs titulaires d'un doctorat/PhD s'est accru, en passant de 5 ÉTP en 2001 à 8 ÉTP en 2008 ; le nombre de diplômés master/MSc est passé de 2 à 4 ÉTP, tandis que celui des licenciés/diplômés BSc est resté plus ou moins constant.

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Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur Stads et Beintema 2003 et sur ASTI - CNRA 2009.
Notes: les données pertinentes n'étant pas disponibles, la rubrique << effectif de recherche >> n'inclut pas la Faculté des sciences et techniques de l'Université Cocody-Abidjan.

Figure C3 – Répartition des niveaux de qualification des chercheurs des différentes institutions, 2008

En moyenne, 69 % des chercheurs travaillant au sein des établissements d'enseignement supérieur étaient titulaires d'un doctorat/PhD. En 2008, ce pourcentage fut le plus élevé à l'Université Abobo-Adjamé (UAA) et au Centre de recherches océanologiques (CRO) : 95 % et 94 % respectivement. Le pourcentage de licenciés/diplômés licence/BSc le plus élevé fut celui consigné par le Laboratoire national d'appui au développement agricole (LANADA) : 53 %.

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Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur 2009.
Note : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie.

Figure C4 – Proportion de scientifiques femmes, par niveau de diplôme et par catégorie institutionnelle, 2001 et 2008

Au CNRA, le pourcentage de scientifiques femmes s'est accru d'un point au cours de la période 2001 - 2008 (passant de 9 à 10%) mais on note qu'en Côte d'Ivoire, les femmes sont sensiblement sous-représentées dans le domaine de la R&D agricole. Une comparaison des niveaux de formation atteints révèle une augmentation du pourcentage de femmes parmi les titulaires d'un master/MSC (de 10 % à 13 %) et une faible diminution de ce pourcentage parmi les titulaires d'un doctorat/PhD.

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Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur Stads et Beintema 2003 et sur ASTI - CNRA 2009.
Note : le CNRA était la seule institution disposant des données sur la représentation des femmes en 2001 et en 2008.

Figure C5 – Évolution des effectifs ÉTP chercheurs et techniciens, répartis selon le niveau de qualification, au sein des organismes gouvernementaux, 2001 - 2008

En Côte d'Ivoire, les organismes de R&D agricole emploient un nombre important de techniciens diplômés qui n'ont pas le statut de chercheur dans la classification officielle. Pour la période 2001 - 2008, on note une augmentation de l'effectif ÉTP des techniciens au sein des organismes gouvernementaux, et surtout au sein du CRO et du LANADA. En 2008, le CNRA, du le CRO et le LANADA employaient, ensemble, 4 techniciens titulaires d'un master/MSc et 12 techniciens licenciés/diplômés BSc.

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Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009.

Figure C6 – Évolution des effectifs du personnel de soutien, en ÉTP : 2001 - 2008

Pour les catégories des personnels de soutien, on note une baisse de l'effectif global au cours de la période 2001 - 2008 : de 2 225 ÉTP il est passé à 1 960 ÉTP. En 2008, la catégorie << autre personnel de soutien>> absorba la part la plus importante, 67 %, ce qui représente une proportion bien élevée par comparaison avec d'autres pays africains. Un facteur susceptible d'expliquer cet écart est le fait que de nombreux employés du CNRA consacrent une partie de leur temps aux travaux qu'ils effectuent dans le cadre des programmes de production de cacao ou de café du Centre.

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Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur Stads et Beintema 2003 et sur ASTI - CNRA 2009.

Figure C7 – Ratio personnel de soutien/ chercheur au sein des différents organismes : 2001 et 2008

De manière générale, le rapport du nombre d'auxiliaires par chercheur a connu une faible augmentation, en passant de 17 ÉTP en 2001 à 18 ÉTP en 2008, ce qui représente l'un des ratios les plus élevés en Afrique subsaharienne. Cette situation est principalement imputable au CNRA qui, en 2008, fit état d'un rapport de 24 ÉTP auxiliaires par chercheur, niveau d'intensité sans doute due à la participation de ses employés aux travaux de production de cacao et de café, comme évoqué plus haut. Le ratio personnel de soutien par chercheur le plus bas fut consigné par les établissements d'enseignement supérieur, chose commune et qui n'a rien d'étonnant puisque la recherche ne constitue pas la mission principale du secteur de l'enseignement.

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Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur Stads et Beintema 2003 et sur ASTI - CNRA 2009.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/datacoverage.

Copyright (C) 2011 Institut international de recherche sur les politiques alimentaires et Centre national de recherche agronomique (CNRA). Des parties de cette fiche <<Tendances de fond>> peuvent être empruntées sans l'obtention d'une permission formelle, à condition que l'IFPRI et le CNRA soient cités comme la source. Cette fiche Tendances de fond a été rédigée comme produit du programme ASTI. Son contenu n'a pas fait l'objet d'une évaluation par les pairs. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les politiques de l'IFPRI ou du CNRA.