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Côte d'Ivoire

La série des fiches << Tendances de fond >> fournit un complément d'information (données factuelles, figures et tableaux) à la Note de pays 2010 sur la Côte d'Ivoire (http://www.asti.cgiar.org/pdf/CotedIvoire-Fr-Note.pdf) mise au point par le programme ASTI sur les indicateurs relatifs aux sciences et aux technologies agricoles et par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). S'appuyant sur les données recueillies par le CNRA et le programme ASTI, la Note de Pays et les fiches << Tendances de fond >> font le point sur les principales tendances en matière d'investissements et de capacités consacrés à la recherche-développement (R&D) agricole publique de la Côte d'Ivoire notées depuis 1971. Ces produits constituent une actualisation importante des analyses publiées par l'ASTI et le CNRA dans les années 2002 - 2003.

B. Les ressources financières

La section B fournit une information quantitative détaillée sur les dépenses de la recherche agricole et sur les sources de financement des agences du secteur gouvernemental en Côte d'Ivoire au cours de la période 1999 - 2008. Les autres sections de cette fiche présentent des données détaillées sur les tendances durables (section A), sur les ressources humaines (section C) et sur la répartition des ressources consacrées à la recherche (section D). De plus, un complément d'information renseigne sur les tendances macroéconomiques, les noms des agences examinées dans le cadre de l'étude, les sources de données et les méthodes d'estimation statistique, et sur la méthodologie ASTI.

Tableau B1 – Dépenses totales réalisées par les différentes agences, en milliards de francs CFA : 2008

En 2008, de tous les organismes de recherche, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) se plaça en tête de liste en assumant la part la plus importante des dépenses nationales consacrées à la recherche agricole, à savoir 9,5 milliards de francs CFA. La deuxième place revint aux établissements d'enseignement supérieur dont les dépenses globales furent estimées à 2,3 milliards de francs CFA. Agences

Figure

Source : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009.
Notes : les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre d'organismes dans chaque catégorie. Les dépenses réalisées par les neuf institutions d'enseignement supérieur sont des estimations. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/datacoverage. Une liste présentant les appellations intégrales des organismes se trouve à la page www.asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/agencies.

Figure B1 – Dépenses du CNRA, ajustées de l'inflation et ventilées par catégorie de coûts : 1999 - 2008

On note une baisse des investissements du CNRA passant d'un total de 11,8 milliards de francs CFA, soit 41,0 millions de dollars PPA, en 1999 à un total de 9,5 milliards de francs CFA, soit 33,0 millions de dollars PPA (prix 2005). La réduction annuelle la plus importante fut enregistrée pour la période 2000 - 2001. Ensuite, entre 2002 et 2008, la courbe des dépenses du CNRA s'est stabilisée, avec peu de modifications au niveau de la ventilation des coûts entre les diverses catégories principales.

Figure

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009 et sur Stads et Beintema 2003.
Notes: les montants représentant les salaires ne renferment pas ceux des chercheurs expatriés. Pour de plus amples détails concernant la couverture et les procédures d'estimation statistique, voir la page www.asti.cgiar.org/fr/cote-divoire/datacoverage.

Figure B2 – Ventilation par catégorie de coûts des dépenses du CNRA, 1999 - 2008

La ventilation des dépenses du CNRA par catégorie de coûts demeura relativement stable pendant la majeure partie de la période 1999 - 2008, la courbe des immobilisations exhibant une pointe en 2000 et celle des salaires en 2001.

Figure

Sources: calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009 et sur Stads et Beintema 2003.

Figure B3 – Le financement du CNRA (sources et montants ajustés de l'inflation) : 1999 - 2008

Au cours de la période 1999 - 2008, le CNRA toucha des fonds en provenance de plusieurs sources. Les contributions limitées que lui accordait le gouvernement ivoirien ne couvraient qu'une partie de ses frais d'exploitation, et le centre avait de la difficulté à planifier sa recherche sur le long terme en raison du manque de fonds. La source que représentaient les bailleurs de fonds et les banques de développement s'est tarie lorsque prit fin de l'appui financier de la Banque mondiale. Malgré ces défis, le CNRA a pu maintenir un niveau de financement adéquat en obtenant des fonds par le biais des cotisations prélevées par les filières/organisations de producteurs (voir Stads et Doumbia 2010 pour de plus amples détails). En 2008, le CNRA toucha 1,1 milliard de francs CFA, soit 3,9 millions de dollars PPA, de la part de l'État, et 6,5 milliards de francs CFA, soit 22,5 millions de dollars PPA, provenant d'une combinaison des contributions du secteur privé et des ressources générées en interne.

Figure

Sources : calculs effectués par les auteurs, basés sur ASTI - CNRA 2009 et sur Stads et Beintema 2003.
Note: les salaires des chercheurs expatriés affectés au CNRA dans les années 2000 - 2003 sont inclus dans les montants représentant les contributions des bailleurs de fonds.

Copyright (C) 2011 Institut international de recherche sur les politiques alimentaires et Centre national de recherche agronomique (CNRA). Des parties de cette fiche <<Tendances de fond>> peuvent être empruntées sans l'obtention d'une permission formelle, à condition que l'IFPRI et le CNRA soient cités comme la source. Cette fiche Tendances de fond a été rédigée comme produit du programme ASTI. Son contenu n'a pas fait l'objet d'une évaluation par les pairs. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les points de vue ou les politiques de l'IFPRI ou du CNRA.