Auteurs :

Stads, Gert-Jan; Béavogui, Famoï

Année :

2003

Publié par :

Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI); Service International pour la Recherche Agricole Nationale (ISNAR); et Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG)

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Publications

En comparaison avec les pays voisins, la R&D agricole guinéenne se caractérise par un taux faible de personnel de recherche hautement diplômé (niveau maîtrise et doctorat), par des dépenses par chercheur beaucoup moins élevées ainsi que par un très faible ratio personnel de soutien/chercheur. Depuis le début des années
90, le nombre des chercheurs agricoles a progressivement augmenté en Guinée, tandis que les budgets de la recherche agricole affichaient une grande irrégularité et étaient fortement tributaires de deux projets consécutifs, le PSA -1 et le PNSA, financés par des prêts de la Banque Mondiale, par le financement de contrepartie du gouvernement guinéen ainsi que par les aides de donateurs de France et de l’Union Européenne. La fin du PNSA en décembre 2000 et du financement de la FAC en juin 2003 a laissé la recherche guinéenne face à une situation financière accablante. L’IRAG en particulier s’est trouvé contraint de réduire drastiquement les activités de 21 de ses 32 programmes de recherche. Sans nouveaux projets de donateurs ou sans le financement des associations de producteurs ou des entreprises privées, le gouvernement guinéen devra considérablement augmenter le financement qu’il accorde à l’IRAG s’il désire que ce dernier surmonte cette grave crise financière.