Auteurs :

Stads, Gert-Jan; Issa Boro, Sébastien

Année :

2004

Publié par :

Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI); et Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA)

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Publications

Au Burkina Faso, depuis le début des années 90, l’effectif total de chercheurs agricoles a doublé. Les dépenses consacrées à la R&D agricole ont été fluctuantes, marquées par des augmentations coïncidant largement avec la mise en oeuvre de deux projets consécutifs de la Banque Mondiale (le PRA-I et le PNDSA-II) dont le secteur de la recherche agricole nationale est fortement tributaire depuis 1989. Ces projets ont grandement contribué au recrutement de chercheurs nationaux, à la modernisation des bâtiments et des équipements de laboratoires appartenant à divers organismes du CNRST ainsi qu’à l’amélioration de la gestion et de la  coordination de la recherche. De plus, de nombreux chercheurs ont bénéficié d’une formation poussée grâce à ces projets, faisant que les chercheurs agricoles du Burkina Faso comptent parmi les plus hautement qualifiés du continent africain. Néanmoins, le financement futur reste incertain. Le gouvernement burkinabé tente actuellement de s’assurer d’un financement de la Banque Mondiale grâce à une troisième phase du projet de recherche. En attendant l’approbation définitive de ce projet, la recherche agricole du Burkina Faso restera fortement dépendante du financement de l’État et des donateurs étrangers.

Au niveau de nombreux indicateurs principaux des sciences et des technologies agricoles, les résultats du Burkina Faso sont moyens comparés à ceux de ses voisins. En 2001, le ratio d’intensité de la recherche et les dépenses moyennes par chercheur étaient tout à fait comparables à ceux des nombreux autres pays de la région.